Our study aims at the “immense” in The Night of fire that brings the desert to light. Furthermore, we have resorted to the notion of intimate immensity theorized in Gaston Bachelard’s philosophy. After this intimate call of the immense, É. E. Schmitt seized the “I” that he does not like to say what revelation he had received and what man he has become. We have shown to what extent the desert is a space of rebirth and revelation, starting from the fact that the immensity of the desert resounds in intimate vastness. The text is thus strewn with the marks of immensity; this is particularly due to the reverie of the immense that has been activated in the intimacy of the narrator. His contemplation of the infinite has caused his body to undergo a clear expansion or even a dilation. This corroborates the fact that the gaze absorbs the immensity of the desert. The doubling of the body is also clearly detectable in the narrator. Two beings lodge in him. The phenomenon of expansion also occurs in the form of an ascension. To breathe cosmically until he finds himself in an intimate, spatial, and timeless elsewhere, the dilation of the body to which reverie has given birth allows the narrator to free himself from gravity.
Notre étude vise l’« immense » dans La Nuit de feu en ce qu’il permet de mettre en lumière le désert. En cela que nous avons recouru à la notion de l’immensité intime théorisée dans la philosophie de Gaston Bachelard. É. E. Schmitt s’est emparé du « je » que d’ailleurs il n’aime pas pour dire quelle révélation il avait reçu et quel homme il est devenu après l’appel intime de l’immense. Partant du fait que l’immensité du désert retentit en immensité intime, nous avons montré à quel point le désert est un espace de renaissance et de révélation. Le texte est ainsi jonché des marques de l’immensité, cela est particulièrement dû à la rêverie de l’immense qui s’est activée dans l’intimité du narrateur. Sa contemplation de l’infini a fait que son corps a subit une dilatation, ou encore une nette expansion. Ce qui corrobore le fait que le regard absorbe l’immensité du désert. Le dédoublement du corps est aussi nettement décelable chez le narrateur. Deux êtres logent en lui. Le phénomène d’expansion se produit aussi sous le mode d’une ascension. La dilatation du corps à laquelle la rêverie a donné naissance permet au narrateur de se libérer de la pesanteur afin de respirer cosmiquement jusqu’à se trouver dans un ailleurs intime, spatial et atemporel.
Primary Language | French |
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Subjects | Creative Arts and Writing |
Journal Section | Research Articles |
Authors | |
Publication Date | December 23, 2020 |
Submission Date | February 27, 2020 |
Published in Issue | Year 2020 Volume: 30 Issue: 2 |